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Inspiré par le graffiti, tenant du Bad Painting et soucieux d’atteindre un large public, Raphaël, agé de 22 ans, est un artiste autodidacte touche à tout.

Inscrit dans ce qui semble être l’émergence d’un nouveau courant pictural encore à définir, Raphaël est avant tout animé par un enthousiasme et une désinvolture qui contrastent avec la rigueur normative de ses aînés. Il ne se réfugie dans aucune nostalgie. Il puise au contraire sans honte ni culpabilité dans la dynamique de son temps, avec un style coloré, graphique et simplifié, inspiré du dessin sacré, de la bande dessinée et de la culture des banlieues.

Ses peintures font aujourd’hui partie du mouvement général de l'art contemporain, et pas seulement de la stricte figuration libre. Sa « griffe » : la répétition de formes synthétiques soulignées de noir avec des couleurs vives, éclairantes, sur différents supports. C'est un récit permanent où l'on retrouve des visages, des oiseaux, des totems, des yeux, des bouches, des silhouettes androgynes... mais aussi la sexualité et la pulsion de mort. Il s’inspire notamment des dessins du désert de Nazca pour nourrir ses toiles d’une véritable scénographie picturale.

À la croisée de plusieurs courants, Raphaël travaille cependant autour d'une expression individuelle. Et s’il ne revendique pas de référence à une quelconque actualité, il puise allégrement dans son imaginaire digital pour nourrir son inspiration. Chantre d’une peinture libre, figurative ou abstraite, il revendique ainsi le droit à la subjectivité de l'artiste et à l'expression de ses propres pulsions. Ça plait ou pas, tant pis ou tant mieux...

CV

Mars 2014 : Exposition « CHAPTER III » à l’ancienne Quincaillerie Vandereycken

Avril 2014 : Exposition « TETRA » au Kokob, restaurant éthiopien du centre de Bruxelles